Eaux pluviales urbaines

Visite de chantier du bassin d’orage, Boulevard Stoessel

17 juillet 2025

Lundi 17 février matin, élus et agents du SIVOM ont eu l’occasion d’observer une étape particulière du chantier du bassin d’orage, boulevard Stoessel à Mulhouse : le démarrage des travaux du micro-tunnelier. 

Un micro-tunnelier, c’est quoi ? 

Le micro-tunnelier est une technique précise et polyvalente, sans tranchées, qui évite de creuser à ciel ouvert, permettant ainsi de conserver les chaussées intactes et de réduire les nuisances.  
Ces travaux souterrains auront lieu sous les voies de Tram, ainsi ils ne perturberont pas la circulation. 

Le bassin d’orage, Boulevard Stoessel à Mulhouse 

Au début des travaux, les passants ne voyaient qu’un grand trou de 7 mètres de profondeur. Au fil des mois, est apparu cet ouvrage en béton de 50 mètres de long pour 16 mètres de large et d’une capacité de stockage de 2 000 m3. Après 1an et demi de travaux, à l’automne 2025, le bassin d’orage ne sera plus visible mais pourtant bien fonctionnel. 

Il sera totalement recouvert d’un terrain enherbé qui sera rendu à son état initial. 

Le coût total des travaux a été de 4 235 000 € HT, dont une partie a été subventionnée par l’Agence de l’eau Rhin Meuse. 

Des ouvrages pour éviter les rejets d’eau non traités

Le SIVOM est engagé depuis 2015 dans la réduction des rejets au milieu naturel par la mise en place d’une gestion globale, optimale et prédictive des réseaux d’assainissement. 

Ce bassin d’orage participe, par temps de pluie, au stockage et à la régulation des flux d’effluents arrivant à la station d’épuration à Sausheim. 

Il vient compléter les 22 autres ouvrages, (postes de pompage, bassins d’orage, seuils et vannes), créés dans le cadre de la gestion dynamique des réseaux d’assainissement. 

Ces différents dispositifs contribuent ainsi à la préservation du milieu naturel, à l’optimisation du traitement des eaux usées et pluviales et à faire face aux inondations. 

Les déversements par temps de pluie sur le réseau de Sausheim ont diminué jusqu’à 3 % alors qu’ils étaient de l’ordre de 12 % auparavant (la limite actuellement fixée par l’Union Européenne étant de 5 %).